Pôle ressource spectacle vivant très jeune public en Seine-Saint-Denis et au-delà…

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Compagnie

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En avoir ou pas

Arts plastiques et danse

www.katalinpatkai.com/

Direction artistique

Conception : Emilie Faïf & Katalin Patkaï

Contacts

Julie Trouverie / diffusion & communication: association.enavoiroupas@gmail.com / 06 81 53 15 03

64 Avenue Emile Cossonneau,, 93160 Noisy-le-Grand, France

Présentation

Méthodes et intentions Notre approche s’appuie sur l’observation, l’intérêt et le ressenti, et s’est nourri de quelques lectures : L’Éveil du tout-petit de Janine Lévy, Période sensibles dans le développement psychomoteur de l’enfant de 0 à 3 ans de Pierre Delion et Roger Vasseur, L’enfant dans la ville de Françoise Dolto. Notre fil conducteur : D’abord « la phase de découverte », que l’on constate dès le début de la « vie », puis vient la « phase de déconstruction » quand l’enfant cherche une réponse à travers les objets en les utilisant et en les manipulant plus ou moins brutalement jusqu’à environ 3 ans. Puis, « la phase de construction », avec l’acquisition de l’agilité et de la préhension. Déjà tout petit l’enfant est créatif. Il crée dans la mesure où chacun de ses gestes et sensations sont originels et inédits. Le nouveau né est un être unique tout comme le sont ses gestes et mimiques pour ses parents et pour lui même. Petit à petit sa mobilité croissante lui permet de s’étonner plus avant, de découvrir le monde et de fabriquer le sien. Aussi, il est important que son entourage lui laisse une porte grande ouverte à l’exploration et lui donne de quoi alimenter sa curiosité naturelle. Voilà pourquoi nous recherchons, à travers ce spectacle, une forme où l’enfant pourra assouvir cette soif de découverte. VOIR, APPROCHER, TOUCHER, en un mot PARTICIPER. Nous sommes parties du processus de l’enfant qui découvre un objet : phase de reconnaissance, phase d’appréhension, phase de préhension. Le matériau « mousse » s’est alors imposé. Il prendra des couleurs pastelles, des formes déclinées à l’infini. Il répondra à la nécessité de sécurité par son moelleux. Les volumes pourront s’architecturer très simplement et leur chute sera inoffensive. Organisés, ils formeront un paysage changeant, bouleversé par le corps de la danseuse. Est-ce une sorte de costume habité par la danseuse ou manipulé par elle, ou les deux ? Pas d’histoire, à proprement parler, mais un parcours, des transformations, des aventures, un monde qui évolue en direct. La danseuse manipule des objets de taille réduits, les anime, fabrique un lion qui devient maison la seconde suivante. À travers toutes ces évolutions s’établira un « dialogue » visuel entre l’enfant et l’univers plastique proposé. Le sucre, matière de base des bonbons et des pâtisseries, permet de s’appuyer sur un élément connu de l’enfant et aussi élément de convoitise. La gourmandise s’associe à ce détournement d’objet, les couleurs guimauves des mousses rappellent le moelleux des matières. C’est donc un univers très doux au toucher comme à la vue que nous proposons. Il apporte un sentiment de confort et de sécurité associé à la curiosité provoquée par le corps de la danseuse. Ce corps qui, grâce à ses mouvements, transforme le paysage, le fait évoluer au gré de la trame. Le corps est d’abord proposé morcelé. Il apparaît progressivement, comme pour donner de l’importance à chacun des membres et définir leur fonction : la main saisit un objet, les pieds marchent, mais que fait le reste et pourquoi ? Un mouvement d’ensemble est généré en reliant les membres aux mouvements par le maniement de la mousse. La globalité du corps se révèlera d’autant mieux que les membres auront été présentés un à un. Chez le tout petit enfant cette globalité du mouvement est instinctive et il est important de la valoriser, car cette capacité organique va disparaître au fil de son apprentissage social au profit d’un usage du corps pratique. Dès la maternelle il apprendra à s’asseoir sur des chaises, puis, devant un écran. La vie sédentaire l’amènera à sous investir son corps. À moins qu’il ne reste à l’écoute de son bien-être.

Conventionnement / Soutiens

Production : Cie en avoir ou pas, accueil studio CND.

Biographie du ou des créateur(s)

Notre projet repose sur une vision personnelle
et très humble de l’enfance ainsi que sur nos
parcours respectifs :
Émilie Faïf est plasticienne et scénographe,
diplômée des arts appliqués Olivier de Serres
et de l’École nationale supérieure des arts
décoratifs (ENSAD) de Paris. Elle inscrit son
travail dans les domaines tels que la mode,
l’installation urbaine, la scénographie théâtrale
et aussi la petite enfance, avec sa collaboration
à l’Atelier des Enfants du Centre Pompidou.

Katalin Patkaï est également issue de
l’ENSAD. Chorégraphe et danseuse de profession,
elle a suivi des modules de somatologie
sur le développement moteur de la petite
enfance. Elle étudie à l’Ecole des ailes du yoga
pour devenir professeur à destination des
petits. Leur rencontre remonte à l’ENSAD, mais
c’est récemment qu’elles projettent de réaliser
ensemble une forme de spectacle destinée
aux plus petits. L’une invente un espace visuel,
l’autre investit ce dernier et lui donne vie par
la danse.

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Spectacles de la compagnie

Liste sélective des spectacles référencés pour l’agenda Un neuf trois Soleil !

Remous
Remous

Au milieu de centaines de morceaux de mousse, le corps de la danseuse bouleverse, modifie l’espace et invente un paysage en perpétuelle transformation. Cet +